Archives touchées par l'eau suite à une inondation

Dans un grand nombre d’établissements publics et privés, la question des conditions de conservation des archives est souvent négligée.

Fréquemment, celles-ci sont conservées à la cave, là où personne ne veut aller à part les plus courageux ou les salariés poussés par la nécessité de retrouver un document dont ils ont absolument besoin pour l’accomplissement de leurs missions.

Généralement, c’est l’endroit par lequel les architectes font passer les tuyaux d’évacuation et d’alimentation en eau, ce qui peut s’avérer très problématique lorsque l’exploitant du bâtiment décide d’utiliser la cave comme salle de conservation en cas de rupture des tuyaux.

Lors de ses interventions, le CADN est régulièrement le témoin de mauvaises pratiques de conservation et de l’ignorance des règles d’aménagement des magasins de conservation des archives.

La société est intervenue récemment au sein d’un établissement qui a connu une inondation occasionnée par la rupture d’une canalisation, afin d’assurer le traitement matériel et intellectuel de près de 250 mètres linéaires (ml) d’archives avant de procéder à leur externalisation.

Plus de 20 ml de documents courantes et intermédiaires, ou autrement dit des archives que l’entreprise devait conserver pendant la période légale de conservation pour répondre à ces obligations vis-à-vis des pouvoirs publics mais aussi à l’égard de ses salariés, ont dû être détruites.

Ces documents n'étaient plus exploitables et la société a perdu beaucoup d'informations.